Vous conservez de moi... quelque chose et c'est aussi une autre manière pour vous de me savoir exister.
Vous êtes beau...
Un baiser,
Marie.
Mai 2025 | ||||||||||
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Vous conservez de moi... quelque chose et c'est aussi une autre manière pour vous de me savoir exister.
Vous êtes beau...
Un baiser,
Marie.
Je dis souvent que j'aime prendre le temps de construire les choses...Et que plus peut-être qu'aimer prendre le temps, j'en ai besoin...Les personnes que je côtoie au quotidien, les membres de ma famille, mes amis aussi disent que je suis patiente...Et puis, là où certains se donnent le temps, d'autres ne supportent pas d'attendre...J'ai eu alors envie de mieux comprendre ces différents temps, ces rythmes, ce temps de moi, le temps des autres... Et ces temps qui se croisent... qui se vivent ensemble...
De la patience...
Ou du temps qui se vit au pluriel...dans le singulier temps de
chacun.
L''homme se réalise au prix de l'effort et de l'attente, de l'apprentissage et des marches qu'il doit gravir une à une, des répétitions, des
échecs , des renoncements, et de ces mouvements de joie et cette volonté aussi de vouloir poursuivre sa course... pour aller plus loin. Voilà l'existence humaine faite d' instants et de moments vécus dans le présent...que l'homme accueille, sans regrets ni nostalgie, sans espoirs ni anxiété.
L'existence est aussi ce qui permet de se projeter dans le futur et d'espérer... ce qui autorise à construire...Et pour ce faire, il est
question de temps et de patience...La patience enseigne à chaque homme à vivre l'inachevé, ce qui n'est pas encore... non comme ce qu'il
faut fuir à tout prix, mais comme ce qu'il faut à la fois aimer, sous peine de ne pas vivre, et apprendre à dépasser. Autant ce temps au
présent est relativement bien vécu par l'homme, autant ce temps de l'attente d'un lendemain qui portera plus loin ses limites, lui est souvent insupportable. N'est-ce pas parce que la patience nécessite pour l'homme d'accepter un rythme du temps souvent laborieux et sans triomphe, loin de tout contact direct,
immédiat, avec l'absolu ?.. Qui peut savoir en effet de quoi demain sera fait ? La patience est difficile même à ceux chez qui elle est
espoir de promesse à venir. Et si ceux dont le cœur vibre d'une promesse, tremblent souvent d'impatience et ne savent pas attendre,
que penser de ceux, à qui patience est demandée mais sans promesse ? Que peut bien être alors la patience ? La plupart des hommes ne le savent pas, et c'est sans doute pourquoi ils la refusent en préférant l'immédiateté. La patience pourrait prendre la forme de l'idéologie qui se substitue à la patience de la pensée qui, lentement; dit le sens sans jamais prétendre le posséder,
ou encore celle du culte de la vitesse et des divertissements faciles qui privent finalement les hommes de leur intelligence et les conduisent vers les pires déviances ou les pires violences.
Mais la patience, même privée de promesse, n'est pas vouée à la désespérance, dès lors qu'un homme en attend un autre, dès lors qu'il
espère en lui, dès lors qu'il attend de lui. Et n'est-ce pas là la patience qui dit l'amour ? L'amour de l'homme pour un autre
homme. Et n'est- ce pas ce qui donne la force d'avancer, quand bien même le monde semble sombrer dans le désarroi ou l'incertitude ?
Néanmoins, la patience a aussi ses limites. Elle peut devenir destructrice lorsqu'elle ne permet pas à l'homme de se construire, lorsqu'elle dicte sa loi,
lorsqu'elle soumet l' homme aux tyrannies d'autorité, aux barbaries.. Cette patience-là ne permet pas à chacun de vivre à son rythme ; elle brise au contraire la vie de l'homme en l'acculant à
lui faire accepter des formes dégradantes d'existence. Si la patience est vertu, elle est celle qui donne au temps sa chance pour
que les hommes et les choses murissent, grandissent. Elle n'est pas renoncement à agir mais consentement à laisser être. Elle est une attention aux frissons de la vie. Elle sait que les premières
pousses ne viendront pas si l'impatience tente d'en accélérer la venue. La patience n'est-elle pas, comme le dit Helias, cette belle
et immuable lenteur du temps qui, seule, donne son véritable prix aux choses ? Toute naissance n'est-elle pas précédée, toujours, d'une
attente ?
Pourtant, il semble que l'homme devient de plus en plus rebelle à cette attente, de plus en plus étranger au temps qui passe
? Qu'il tente d'imposer son rythme, pour tirer le maximum de profit de ce qui l'entoure, pour son propre intérêt. Il semble qu'il devient obsédé par le temps qui passe et qu'il oublie la
nécessaire patience face aux choses de la nature et de la vie. Et, bien qu'enclins à une forme de nostalgie devant ce qui finit, nous
savons aussi éprouver de l'émerveillement devant ce qui revit à chaque nouveau printemps.
Or, si l'homme perd ce temps de la patience,
c'est qu'il ne sait plus vivre au temps de l'autre. Parce que le temps se vit au pluriel, dans le singulier temps de
chacun.
La patience est cette vertu qui ne réduit pas autoritairement le temps d'autrui à une norme commune, qui est celle des
intérêts égoïstes et seulement ceux-là. Seule la patience en son sens éthique est un bien précieux sur lequel il faut veiller.
L'impatience ne peut pas veiller parce qu'elle anticipe sur la fin et s'y précipite sans regarder autour d'elle.
Ceux qui sont capables de veiller, perçoivent l'aurore parce qu'ils savent qu'ils ne sont pas seuls et s'en réjouissent. Veillons ensemble.
Beau Prince... vous m'inspirez...
Et même ma chute la semaine dernière
Est comme un rappel à vous... à nous....
Une caresse...
il est un homme à mon licol
un étalon une âme noble
un tout entier une belle humilité
il est un homme à ma merci
il est à la longe un bel esprit
il a du coeur il prend le mors
il est un homme dans mes parages
un homme bon un mâle soumis
sa servitude est sans mesure
il est un homme doux et sensible
un ami-mâle mon assurance
un homme tendre et tout tendu
un homme présent dans mes attentes
un peu fougueux pas un esclave
un homme docile me suffit
tu es un homme mon bel ami
mon ani-mâle tu me dis oui
tu sais répondre à mes envies
dans mes fantasmes mes randonnées
ta tempérance me séduit
et je suis fière ma belle monture
dans tes courses et dans nos essais
quand tu te frottes contre mes jambes
ta récompense tu l'as bien méritée
ton seul plaisir c'est me servir
tu sais très bien comment me plaire
et mes caresses sont tes étreintes
dans nos prairies dans nos envies
des marques de toi de mes désirs
te chatouiller le haut de cuisse
lorsque tu sens ton heure venue
quand je veux te branler ta croupe
pour exciter ton bas du dos
lorsque tu sais le temps convenu
te voir taper du pied pour te cambrer
et te dresser montrer ton vit
quand je caresse de ma cravache
ton sexe en lame si puissant
que j'ai envie au fond de moi
dans d'autres temps pansé bridé
j'aime te monter à ma merci
mon mâle -soeur mon tout fidèle
tu m'appartiens mon bel ami
tu es à moi à quatre pattes
tu ouvres la bouche tu offres le cul
à ta maitresse ta bien venue
si elle le souhaite elle te donnera
à un ami un mâle en rut
un bon ami c'est compliqué
rappelles-toi cela je veux
un ami- je un ami-mâle
tu es un homme à mon désir
et le comprendre prend du temps
tant de confiance temps du respect
tu es un homme de toi j'exige
que tu me dises oui Marie
homme ami-mâle à toi merci.
marie.
J'ai longtemps pensé que j'étais une femme " fleur bleue ". Il n'en est rien au fond et je pense plutôt être une femme
romantique au sens classique du mot.
J'ai aimé quelques hommes, toujours avec intensité...Mes engagements dans ces relations ont toujours été réels, sincères et profonds.
Je ne sais pas faire autrement et je ne sais surtout pas partager de jolies choses sans sentiments.
De la même manière que je ne saurais pas faire l'amour avec un homme sans l'éprouver, le ressentir, l'aimer...
Et pour cela j'ai besoin de prendre mon temps. La sagesse populaire dit qu'il " n'est en effet pas toujours bon d'aller vite en besogne. " Là où certains
se brûlent les ailes, d'autres ne s'envolent pas du tout.
Je me suis toujours donnée ce temps de me poser les principales questions et d'apprendre à analyser les situations. Mais là encore,
point trop n'en faut.
Et tout en (me)disant souvent que j'attendais mon prince charmant, je n'ai eu que peu de fantasmes de princesse au bois dormant, alimentant
mes liaisons sentimentales.
Parce que ledit prince charmant, s'il existe jamais, n'a pas choisi de croiser mon chemin... Il est quelquefois si simple de préférer regarder les choses
sous cet angle...
Cela est de l'ordre du conte... et ils ne se marièrent pas...
En substance, je n'ai jamais idéalisé mes histoires. Et paradoxalement bien que romantique, je suis aussi une femme lucide. Aussi, ne vivé-je pas
mes relations sur le mode de la rêverie mais bien comme des expériences réelles s'inscrivant dans le quotidien de nos vraies vies.
Je ne suis pas une personne qui se berce d'illusions et qui berce autrui des mêmes belles illusions. Une autre manière de ne pas trop souffrir.
Entre les gentils et les méchants... il est un monde et je vis dans celui-là. Alors à défaut de souhaiter ne rencontrer que de gentilles personnes,
et la sagesse aidant, je sais aujourd'hui que vouloir se contenter d'un homme qui ne me blessera pas n'est pas ambitieux ;
on ne passe pas sa vie auprès d' un homme, simplement parce qu'on le trouve gentil.
J 'ai appris cela aussi dans ma vie...
Je suis une femme autonome et indépendante autant au plan émotionnel que financier. Je n'ai jamais vécu aux crochets d'un homme et je n'ai jamais habité chez quelqu'un non plus.
Là encore, cela peut contraster avec cette dimension romantique où le rôle traditionnel de la femme est celui d'être protégée, assistée, où la femme est une femme, à sa place, et
l'homme un homme, un vrai. Où la femme s'occuperait de son homme et où lui entretiendrait sa femme.
Finalement, je suis peut-être de celle à qui l'on n'offre pas de bijoux...Voilà qui fait sens ici !
Parce que je sais peut-être tout simplement mal accepter ...juste le plaisir d'accepter.... sans arrière pensée de me sentir achetée ou redevable de quelque chose.
Souvent les choses sont plus simples...si je décide de les voir comme cela.
Si je choisis de les voir comme cela.
Marie.
- fan de Gotainer.... en imitation de son " primitif "... mon instinctif !
toi être beau comme un manitou
moi être mordue de ton petit quiqui
toi donner moi envie de beaucoup
car toi coquin comme un ouistiti
je aimer surtout tes jolies poésies
moi écrire mes mots sur tous tes désirs
moi être pour toi une douce frénésie
toi vouloir moi porter des talons à aiguilles
je oser attacher tu avec un seul spaghetti
car moi pas vouloir faire grand mal à toi
juste caresser tu avec des guili guili
et tes yeux briller comme deux joujoux
toi obéir à genoux assis sur tes talons
et je ordre donner de te branler les citrons
toi geindre de plaisir au pardon
de voir moi inspecter ton bâton
moi vouloir toi être mon petit toutou
toi pas faire pas comme le gros matou
si tu aimer moi comme un grand fou
moi pouvoir pour toi être un beau caribou
je demander toi à ouvrir ton gentil cul
je offrir mon gode à tes entournures
tu savoir comment prêter ton quartier de prune
je entrer facile dans tous tes petits trous
je savoir pour toi être très vicieuce
et mouiller je de toi je le veux
Tu ma chatte admirer et moi ta queue adorer
Nous deux aimer partout du sexe abuser.
Marie.
Au clair de ma lune
Une lune de miel
De quartier en demie
Rousse dorée
Et quelquefois si blonde
En toute intimité
Mise à nue sans pudeur
Intérieur brut
Exterieur nuit
Dans le gris noir dessinant
Les ombres sur les trottoirs
Dans les bois couchant
Les arbres sur les chemins
Et son reflet suprenant
Tous ceux qu'elle éblouit
Tous ceux qui rentrent seuls
Aussi les amoureux
Ceux qui sifflent vainqueurs
Et ceux qui courent un peu
Le vin tirant les cheveux
Les étoiles le haut le coeur
Sitôt le bal fini
Ma lune hier m'a dit
Il sera beau ton Vendredi
Et les limbes de diamants
Des astres scintillants
Seront votre royaume
Vos vents et vos tourments
Vos sens et vos plaisirs.
Marie. -aout08-
si tu savais déjà
si tu savais comment
si tu savais pourquoi
si tu savais souvent
si tu savais ma foi
si tu servais ma loi
si tu servais ma vie
si tu sauvais mes joies
si tu sauvais mes nuits
si tu voulais toujours
si tu voulais jamais
si tu disais tes jours
si tu vivais mes vices
si tu offrais ton sexe
si tu laissais ma main
si tu laissais mes jouets
si tu ouvrais ton cul
si tu jouissais debout
si tu suçais ma langue
si tu léchais mes lèvres
si tu sautais ma lune
si tu étais mon tout
si tu faisais mon diable
si tu brillais mes yeux
si tu priais mon sexe
si tu brûlais de feu
si tu tendais ta queue
si tu donnais ton corps
si tu étais à moi.
marie - 15 août 2008.
A vous qui m'avez inspiré ces mots
Comme avec une femme
Comme si j'étais un homme...
Marie.
J'ai instamment envie de toi..
Ici et maintenant
De ton corps debout au pied
De tes yeux baissés
De tes mains jointes au dos
Sexe au repos ou queue bandée
J'ai envie de te baiser
De t'exciter
Te faire dur
Te faire perler
Sans exploser
J'ai envie que tu m'offres ton cul
Et t' entre-prendre
Et l'entre-mettre
Te plugger et te goder
Mettre mon doigt
Toi le lécher
J'ai envie
De te fesser
De t'attacher
De t'obliger à te plier
J'ai envie de jouir de toi
En toi par toi
Et toi pour moi
Comme tu dis tout
Ce tout pour nous
Assise sur toi
Et t'ordonner
De t'astiquer
Je te veux chatte et caressante
Mon jouet obéissant
Bandant chancelant
Tremblant gémissant
Animal envieux ardent
Retenu contenu
Suant frémissant
Implorant ta jouissance
Innondant ta semence
Je te veux mien et mienne seule
Serviable servile et me servant
Sans feindre ni oser prétendre
Sans négocier tout accepter
Faire pour deux
A tout le mieux
Tous mes désirs
Pour nos plaisirs
Je te veux femelle indécente
Obscène ouverte
Vibrante et décadente
Pucelle effarouchée
Salope dévergondée
Je te veux feu et eau
Sang et larmes
Je te veux molle et ficelée
Courbée fidèle
Je te veux ciel et terre
Je te veux miel et fiel
Je te veux indocile
Insolente agaçante
Impertinente et rebelle
Mais honnête et non fourbe
Loyale et aimable
Fougueuse et garce
Je te veux soumise
Accroupie avilie
Queue en l'air
Cul en flammes
Je te veux ainsi
Pas une autre
Diabolique angélique
Perverse aimante aussi
Je ne veux que toi dans tous tes états
Dans un abandon
Dans cet élan du corps
Et ton âme confiée
En totale confiance
Et tout en confidences
Dans l'union du désordre de nos sens.
Et si tu me trompes et me déçois
Et si je me trompe et m'en aperçois
Sii tu me trahis si tu te joues de moi
Je te délaisserai sans aucun préavis
L'as-tu bien compris ?
Marie.
ces heures bleues
ou encore vertes
un peu rosées
pas galvaudées
des heures claires
pour mes amours
pour mes lunes
et mes soleils
toutes mes heures
cet arc en ciel
celui d'une femme
envers un homme
homme à plaisirs
pour femme joueuse
femme debout
lui à genoux
courbe le dos
tend son désir
à nos plaisirs
dans l'abandon
sa grandeur d'âme
ma profondeur
sa loyauté
mes exigences
aimer pour lui
aimer pour moi
dans son meilleur
encore plus loin
vers mon coeur
mon corps droit
qui le mérite
et sans détour
sans nulle retenue
nos parenthèses
ses bras en croix
dans mon esprit
lui le lapin
moi la baguette
la magicienne
lui la poupée
nos jeux de cartes
les coups du sort
voilà la reine
suit le valet
la belle énigme
à nous de jouer.
marie - 10 aout 08 (copyright)