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en vers ou prose...

Dimanche 1 juin 7 01 /06 /Juin 09:49

Pour un homme...
Celui que j'embrasse...
Marie.

J'aurais voulu savoir manier le burin, rendre le marbre ou l'albâtre fragile
Ou d'un pouce savant, modeler sur l'argile
Ou graver finement des médailles d'airain.
Je n'aurais pas sculpté Jupiter souverain
Ni Phébus, Apollon, le père du grand Virgile ni l'athlète vainqueur aux jeux d'un pied agile, ni le cheval nerveux qui frémit sous le frein
Non, ce que j'aurais fait de l'informe matière, de l'onyx, du bronze, de la pierre, c'est ton visage clair, rayonnant de beauté, ton visage pervers et puéril de femme
Et dans mon oeuvre, j'aurais mis toute mon âme pour l'imposer splendide à l'immortalité.

De mémoire de Marcel Pagnol (vers non publiés)
Par Albert Cohen.

Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Samedi 31 mai 6 31 /05 /Mai 08:24


Qu'un jour les choses le temps pas rose
Les événements nous imposent
La fin des sentiments
Qu'un jour se suivent les invectives
Les égarements la dérive
Chacun séparément

Quoi qu'il arrive restons amants
Restons amants des hôtels sombres
Des rendez-vous dissimulés
Où vont s'entrelacer les ombres
Aux dangers mélangées

Restons amants des plages vides
Où novembre aimait nous jeter
Laissons frémir aux vents avides
Les lèvres dérobées

Même si les gares si les regards
Indifféremment nous séparent
De plus en plus souvent
Même si se tiennent ta main la mienne
Pour la fin des temps que nos vies deviennent
Celles de tous les gens

Quoi qu'il advienne restons amants
Restons amants des impatiences
Des minutes qui sont comptées
Des trésors de ruse et de science
Pour se retrouver

Restons amants des corps à corps
Des peaux qui savent où se trouver
Laissons les coeurs qui battent encore
L'un à l'autre mêlés

La petite mort
L'éternité...


restons amants -Maxime Le Forestier (2008)

Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Samedi 24 mai 6 24 /05 /Mai 18:37
La générosité...

Quelque chose de vous...dans ces mots qui viennent...
Comme une grandeur d'âme...
Comme un nécessaire élan dans votre vie
Un souffle permanent...

Parce que l'important n'est-il pas la rencontre ?
Comme un jeu d'influence mutuelle
Parce que ce que vous pensez de moi
Me transforme
Parce que ce je pense de vous
Vous transforme aussi

Comme une autre manière de combattre l'égoïsme...
Comme un acte généreux est sincère
Et refuse les faux-semblants.

                    Marie.


Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Dimanche 18 mai 7 18 /05 /Mai 21:41

            A vous qui saurez pourquoi
            ce texte ce soir
            pour vous.
            parce que c'est vous
            parce que c'est moi.
           Marie.

=================================


Elle avait des bagues à chaque doigt,
Des tas de bracelets autour des poignets,
Et puis elle chantait avec une voix
Qui, sitôt, m'enjôla.

Elle avait des yeux, des yeux d'opale,
Qui me fascinaient, qui me fascinaient.
Y avait l'ovale de son visage pâle
De femme fatale qui m'fut fatale.

On s'est connus, on s'est reconnus,
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue
On s'est retrouvés, on s'est réchauffés,
Puis on s'est séparés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie
Je l'ai revue un soir, hàie, hàie, hàie
Ça fait déjà un fameux bail.

Au son des banjos je l'ai reconnue.
Ce curieux sourire qui m'avait tant plu.
Sa voix si fatale, son beau visage pâle
M'émurent plus que jamais.

Je me suis soûlé en l'écoutant.
L'alcool fait oublier le temps.
Je me suis réveillé en sentant
Des baisers sur mon front brûlant.

On s'est connus, on s'est reconnus.
On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue
On s'est retrouvés, on s'est séparés.
Dans le tourbillon de la vie.

On a continué à toumer
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.
Puis on s'est réchauffés.

Chacun pour soi est reparti.
Dans l'tourbillon de la vie.
Je l'ai revue un soir ah là là
Elle est retombée dans mes bras.

Quand on s'est connus,
Quand on s'est reconnus,
Pourquoi se perdre de vue,
Se reperdre de vue ?

Quand on s'est retrouvés,
Quand on s'est réchauffés,
Pourquoi se séparer ?

Alors tous deux on est repartis
Dans le tourbillon de la vie
On a continué à tourner
Tous les deux enlacés
Tous les deux enlacés.

Jeanne Moreau - Le tourbillon de la vie -1962 - bande originale du film Jules et Jim.

Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Samedi 10 mai 6 10 /05 /Mai 08:04
 si ce n'est pas lui qui n'aime plus
 si ce n'est pas moi qui n'aime plus
si c'est l'amour qui a quitté
alors lui et moi sommes libres
d'aimer ailleurs
d'aimer plusieurs
ou bien d'aimer un(e) seule(e)
d'aimer toujours
d'aimer plus loin
d'aimer encore
d'aimer d'amour
d'amour surtout
l'amour n'appartient pas
ni à un homme
ni à une femme
il est des hommes sans amour
les malheureux
il est des femmes sans amour
les malheureuses
ni l'un ni l'autre n'aime plus
l'amour les a quittés
quand l'amour quitte l'un
il quitte l'autre
on n'est pas seul(e) à aimer
on ne quitte pas
l'amour nous quitte
l'amour court
il court toujours
il est si doux à attraper
et c'est bon d'aimer d'amour
d'aimer l'amour
avant d'aimer les hommes
d'aimer d'amour
et puis d'aimer les hommes
d'aimer des hommes
et chaque amour a ses amants(es)
et chaque amant vit ses amours
et puis passent les amants
et puis passent  les amours
pour de nouveaux amants
pour de nouveaux amours

mes amours.

marie (mai2008)



Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Mardi 6 mai 2 06 /05 /Mai 20:18

 

Combien de temps...
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures, combien ?
Quand j'y pense, mon coeur bat si fort...
Mon pays c'est la vie.
Combien de temps...
Combien ?

Je l'aime tant, le temps qui reste...
Je veux rire, courir, pleurer, parler,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l'aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu'il n'y a pas longtemps...
Et que mon pays c'est la vie
Je sais aussi que mon père disait :
Le temps c'est comme ton pain...
Gardes-en pour demain...

J'ai encore du pain
Encore du temps, mais combien ?
Je veux jouer encore...
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d'Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J'ai pas fini, j'ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu'à la fin de ma voix...
Je l'aime tant le temps qui reste...

Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je veux des histoires, des voyages...
J'ai tant de gens à voir, tant d'images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C'est drôle, les cons ça repose,
C'est comme le feuillage au milieu des roses...

Combien de temps...
Combien de temps encore ?
Des années, des jours, des heures, combien ?
Je m'en fous mon amour...
Quand l'orchestre s'arrêtera, je danserai encore...
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul...
Quand le temps s'arrêtera..
Je t'aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment...
Mais je t'aimerai encore...
D'accord ?

Serge Reggiani.

Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Dimanche 4 mai 7 04 /05 /Mai 14:54
que je n'ai qu'à lever les yeux pour être auprès de toi....

                                                   marie.



Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Dimanche 27 avril 7 27 /04 /Avr 22:59

comme le jour succède à la nuit
je suis comme cela
comme le calme succède au bruit
comme le grave succède au léger
comme le sérieux succède au rire
comme le je succède au nous
comme les hommes
ceux qui rentrent chez eux
et puis ceux qui jouent un peu
qui trichent souvent
qui mentent toujours
comme j'ai pensé qu'il fallait aimer
et puis tout donner
ce qui est à moi
c'est ce tout pour vous
Un homme m'a appris à ses dépens
On n'invente rien on répète souvent
On raconte toujours
Ce que l'on connait
et c'est rassurant
Et j'ai raconté et recommencé
Je me suis trompée
Et puis j'ai pleuré
Et je suis tombée
Et me suis souvenue
Me suis relevée
Et réalisé
J'ai été naïve et puis aussi sotte
Ca n'arrange rien
Je me suis perdue
Je ne sais rien de plus
Je me suis crue libre
Je me suis vue nue
Alors j'ai choisi plutôt que subir
J'ai cloué ma porte
Et fermé mon coeur
et je suis partie
pas au bout du monde
au bout de nulle part
Sur la mappemonde
C'est pas loin je crois
pour me retrouver
tout au bout du bout
tout au bout du temps
il était ce moi
et je l'ai trouvé
et j'ai observé
d'un regard sensible
et puis j'ai compris
ce que je cherchais
que ce n' était rien
que les autres voulaient
Que les hommes sont seuls
A se croire géants
A se croire puissants
mais en vérité
ils sont si petits
Et que seule ma paix
m'importait vraiment
alors j'ai ouvert tout grand les volets
pour capter les âmes
Celles qu'on dit bien nées
celles qui me ressemblent
comme des reflets
Et pour libérer
toutes les émotions
Et pour susciter
un sens à ma vie
Et pour désirer
Et pour continuer
Et puis pour aimer
En humanité
Simplement pour deux
Simplement sans eux
Marie (27avril08)

 

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Dimanche 27 avril 7 27 /04 /Avr 10:03
  Dans cette vie, rien n'est jamais vraiment si simple...
  Si on le veut bien
  On passe notre temps à aimer des souvenirs                               
  Qui, eux, nous oublient.
Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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Dimanche 27 avril 7 27 /04 /Avr 09:29

Lorsqu'au fondamental l'ornemental fait place
Quand après de vains efforts et de maux dits
Renoncer devient la source des possibles


Quand après les coups et les cris
Lorsque le murmure délivre la pensée
Ecouter invite le silence à entrer

Parce qu'au delà du bruit des corps
Pour écouter la chanson du coeur
L'âme  demande la paix des paroles

Parce qu'apprendre est chose ardue
Lorsque la passion le dispute à la raison
Suffit-il de s'arrêter  pour  regarder enfin

Regarder soudain et regarder vraiment
Regarder enfin et regarder devant
Au delà des mots au delà  du sens commun

Dans un souffle  et sans attendre rien
Sans s'encombrer de petits  biens
Marcher vers soi  la paix sur le chemin.

Marie (27avril08)

                                 


                                      *** parce que je pense à vous
                                             parce que je pense à vous souvent
                                             monsieur
                                             ces quelques mots
                                             avec mon coeur
                                             marie.

Par marie - Publié dans : en vers ou prose...
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