les bagatelles de marie


Telle la voyageuse, sans le savoir, va son chemin...vers sa destination.

Plus tard, bien plus tard, au détour d'une route, par hasard son destin, sans raison mais si bien, on se (re) découvre coquine, câline, catin, jouisseuse, putain.
Sans le savoir vraiment, tout en feignant pourtant, on joue les timorées... comme ça pour rien, c'est bien ça plait.
Mais en secret, dans nos jardins, nos prés fleuris, nos monts de vénus et nos champs de mars,  on s'aventure, on s'évertue et l'on se vice....vice et vertu... vice et versa... la belle affaire.
Un jour comme ça, insidieusement, on se réveille à son côté, et lui en soi ou soi dedans, endolorie, le sexe en feu, dégoulinant de sucrerie et tout goûteux en réclamant encore un peu, un peu pour deux.
Ce jour là, on croit savoir enfin comment, enfin pourquoi ces commencements, ce qui convient, ce que l'on aime, ce qui excite et comment faire,ce qu'il faut dire, ou mieux vaut taire, comment mentir, savoir jouir de ces instants, ces entre-deux, ces entremets, entre nous deux ...ces mises en bouche et prises en cul.
On se retrouve ici ou là, debout, assis, par terre, couchés, dessous dessus, devant derrière, de haut en bas, et tête bêche, pour des parties  de trous de balle, pour des parties de jambes à l'air, de sexe aequo, entre plaisirs et galanteries, entre gourmands et satisfaits, entre amants maîtres  dominants soumis, juste pour voir, pour s' essayer, juste pour jouir, juste pour rire et pour de vrai,... pour s' inventer , se re-créer...et révéler sa vraie nature, celle qui plait et qu'on décide un jour ou l'autre d'assumer.
Se découvrir à travers l'autre, dans ses désirs et ses fantasmes, ses pratiques glauques, le plus fantasque, ses paradoxes, et le plus vil et le plus beau, Oser les dire... les mettre en vie ...
Ces moments de grâce bien impudiques mais si divins
Ces amours un peu particuliers... ces  espaces de liberté... les miens, les vôtres....

Ainsi l'aventureuse....qui trouve le chemin... sa belle voie : celle du milieu...

Marie -2007. (ainsi jouit-elle)

Ven 15 fév 2008 1 commentaire
au fond des mots vivent les émotions et pas besoin de main quand l'esprit enflamme les sens du papillon dont le ventre brulant offre son infini au trouble de l'échange ... et le vulgaire devient caresse la contrainte devient liberté l'impudique devient esthétique et l'esprit devient sourire
D... - le 15/02/2008 à 10h10

vos mots suivent les mots... les dépassent....
vos mots pourraient épouser, enlacer les miens
vos mots dansent avec les miens
et cela me plait bien
je vous embrasse
marie.

marie